Quelques études ont été réalisée ces 20 dernières années sur la pédagogie Waldorf et son efficacité comme méthode éducative. En 1988, une étude des anciens élèves d’une école Steiner en Allemagne a permis de constater que les élèves ayant bénéficié d’une telle pédagogie étaient particulièrement bien armés pour la vie et avaient davantage confiance en eux que ceux ayant suivi un parcours “classique”. En 2003, des recherches américaines ont mesuré la capacité de raisonnement scientifique des élèves des écoles Waldorf et des écoles publiques, au aucune différence significative pour cette caractéristique n’a été trouvé.
Des études réalisées en Allemagne et en Angleterre détaillées sur Wikipédia attestent d’une bonne réussite générale des élèves d’école Waldorf mais les résultats sont à interpréter en considérant le facteur du niveau socioculturel élevé des familles d’enfants scolarisés dans ce système comparé à la moyenne nationale.
La capacité d’adaptation des anciens élèves des écoles Steiner dans l’enseignement supérieur n’a pas enc
ore été étudié. Certaines études ont tout de même mis en avant certaines lacunes des élèves dans des matières, notamment scientifiques, dû à un apprentissage de la pseudo-science rendant difficile l’étude dans des domaines scientifiques après le bac.
En revanche, au Canada, de nombreuses études ont pu attester des retards scolaires des élèves des écoles Waldorf. Des lacunes ont été observées et des experts ont jugé le niveau scolaire des écoles Steiner-Waldorf très faible en comparaison au système classique.
En France, une étude apprend que 40% des élèves sortant des écoles Waldorf sentent des lacunes scolaires, notamment en orthographe, en sciences, en histoire et en langues étrangères. Cependant, ces difficultés notées au moment du passage en système scolaire classique ne perdurent pas. L’étude montre que les élèves des écoles Waldorf trouvent leur voie rapidement et se dirigent vers des métiers artistiques dans lesquels ils excellent. Il est d’ailleurs intéressant de souligner qu’un quart des élèves opte pour des professions sociales et médicales, tandis que 15 % se dirigent vers l’enseignement et la recherche.
